CAPITALE VENTIANE

Vientiane, la capitale du Laos,
se transforme.
La ville est un chantier. Elle enfle.
Des bâtiments plus grands et plus hauts que les
habitats traditionnels se construisent.
Les chemins de terre sont recouverts d’asphalte et
deviennent des routes, des rues, envahies par
toutes sortes de véhicules.
Vélos, motos, voitures, bus, tuk-tuk, sky-lab.
Les vieux marchés traditionnels sont détruits
et renaissent spontanément
non loin de là.
Des magasins modernes apparaissent.
Ils proposent de nouveaux produits,
la plupart importés de la Chine voisine.
Outre les chiens,
la présence des animaux reste forte.
Poules, chats, buffles…
L’activité agricole subsiste au coeur de la ville.
L’île de Don Chan est entièrement occupée par
des cultivateurs qui produisent
des légumes et des fruits.
Le maigre pont de bois qui permet d’y accéder est
trop étroit pour laisser passer les voitures.
Cet espace préservé vit au rythme
du fleuve,
plus pour très longtemps…
Le Mékong est large.
À cet endroit,
il sert de frontière avec la Thaïlande.
Il tient une place prépondérante dans le
paysage comme dans les activités humaines.
Les pêcheurs circulent en pirogues.
Le soleil se couche sur ses flots
tous les soirs.
Tout s’accélère.
Il règne pourtant une certaine décontraction.
Pétanque, kator, foot…
Les jeux collectifs se pratiquent un peu partout y
compris dans les cours des multiples temples
bouddhistes.
Nous n’avons été que des observateurs discrets et
attentifs de cette ville.
De nos voyages nous avons rapporté
des sons, des dessins et des photographies